[Toulibre] Proposition de visuel kakémono

[Yves DUF]

Hello

Je crois que Sébastien nous faisait juste par de son expérience (énorme)
dans l'APRIL, en terme de communication.

Yves

PS: ce que j'adore dans le Libre, c'est que même pour dire ce que l'on fait
ensemble, on fork sur le fond, la forme, et les outils ;)


Le 27 août 2017 12:38 PM, "Philippe Masson via Toulouse-ll" <
toulouse-ll at toulibre.org> a écrit :

Le 27/08/2017 à 01:14, Sébastien Dinot via Toulouse-ll a écrit :

>
> Je ne vois pas en quoi situer « le projet » sur un plan historique est
> essentiel sur un tel support.
>

Bonjour,

Tout est question ici du public auquel on destine le vecteur ; dans
l'approche proposée le public visé agrègerait des informarticiens
chevronnés autant que néophytes ; or, d'expérience, il s'avère d'une part
que le public chevronné n'ait plus besoin des lugs, dans le sens où la
plupart des cursus informatiques intègrent désormais ces derniers à leurs
programmes, et où le néophyte se tampone aujourd'hui encore plus que par le
passé du type de logiciel qu'il utilise, et veut simplement que ça marche.

Tu m'excuseras mais je ne vois dans ta critique aucun argument rationnel :
tout juste un "je ne fais comme ça", ce qui est court, tu l'admettras.
Pour ma part si je défend l'idée d'un rappel historique c'est que je
considère très important, en s'adressant à la communauté des developpeurs
eux-mêmes, d'adopter une posture qui n'apparaisse ni "ingrate", ni
"magicienne".
Je considère aussi ce rappel important vis à vis des utilisatrices et
utilisateurs débutants, parce qu'il faille bien admettre à un moment donné
que l'usage des logiciels libres soit pour eux une complication plus qu'une
facilité au départ (je dis bien au départ, hein), et que dans cette mesure,
il me semble qu'on n'ait jamais pris en compte le déterminant historique et
philosophique d'une manière prioritaire dans la définition de ce type de
document introductif.

Ce que je pose, donc, c'est effectivement que cette omission puisse être
une erreur, non seulement parce que ne s'accrochent dans la durée que les
utilisatrices et utilisateurs conscients du sens sociologique que recouvre
l'usage des logiciels et médias libres, mais à niveau plus élémentaire
parce qu'au plan sémantique, aucun argument technique quel qu'il soit n'est
suffisamment convaincant pour par exemple, inciter à migrer sous GNU/linux
ou adopter Inkscape plutôt qu'Adobe Illustrator. On ne convainc de la
qualité du libre que dès lors qu'on l'utilise en proportion supérieure au
propriétaire. Ce qui qui suggère qu'une accroche sur le fond "honnête" se
doive d'avancer non pas un argument valide pour un utilisateur "projeté"
mais un qui soit vrai et juste pour elle ou pour lui tels qu'ils seraient
au moment de la lecture.

Après quoi, nous situant sur des positions clairement antogonistes, il est
clair qu'il ne nous appartienne ni à l'un ni à l'autre d'arbitrer sur ce
choix.
Quant au lyrisme se rapportant à l'extension du domaine du libre, quand
bien même elle me semblerait pouvoir justifier un kakemono dédié, elle me
semble assez relative si, par exemple, on la rapporte à la croissance
exponnentiel des gadgets et objets d'abrutissement prioriétaires à l'ère de
l'autisme sur smarphone.

@+

Philippe



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