[Toulibre] Libre à Toulouse

David Chemouil chemouil at gmail.com
Mar 6 Mai 20:20:23 CEST 2008


Guillaume Paumier a écrit :
>>  Ex (certains points ne concernent pas forcément le libre en premier lieu) :
>>  - utilisation de PC sous un OS libre dans les lieux dépendant de la compétence
>>  de la mairie ou de la communauté d'agglomération : écoles, administrations,
>>  bibliothèques, etc.
> 
> Il faut bien se renseigner pour savoir ce qui relève vraiment de leur
> compétence.

A ma connaissance, l'équipement des écoles est du ressort des mairies, de même 
que les bibliothèques. Mais il faudra effectivement affiner.

Je rappelle toutefois que la commune, la communauté d'agglomération, le 
conseil général et le conseil régional sont actuellement dirigées par des 
équipes du même bord (même si ça n'aide pas toujours, on l'a déjà vu !).


>>  - édition d'une distro disponible gratuitement en établissements scolaires,
>>  bibliothèques, et configuré pour Toulouse et la région, etc.
> 
> idem :) On a tendance à penser que la mairie régit beaucoup de choses,
> mais il y a également le rectorat, les conseils général et régional...

Certes mais je doute sérieusement que la mairie ne puisse pas distribuer 
gratuitement une distro a minima dans les lieux de sa compétence.


>>  - imposer l'interopérabilité et les standards ouverts sur les futurs appels
>>  d'offre de *tout* système contenant du logiciel (ex : Vélôtoulouse)
> 
> s/imposer/recommander

Pourquoi donc ?
On impose bien dans les CCTP un certain nombre d'exigences. Ex : "le bâtiment 
sera construit selon le référentiel HQE".
D'ailleurs, dans le RGI, un certain nombre d'exigences sont obligatoires.


>>  - mise à disposition libre (GNU AGPL3 ?) et gratuite de données relatives à
>>  l'agglomération (ex : cadastre, PLU, coordonnées GPS de divers lieux,
>>  situation temps-réel des transports publics...)
> 
> Là encore, ce n'est pas parce que les données sont *relatives* à
> l'agglomération que la mairie a un quelconque pouvoir dessus
> (entendre, en est l'auteur et a le pouvoir de les libérer).

Ce genre de chose se discute à mon avis au cas par cas.

> Pour finir, si une libération de ces données est réellement possible
> (et je le souhaite de tout cœur), j'aurais tendance à proposer une
> collaboration avec Wikimédia France, car il ne s'agit pas seulement de
> données mais aussi de contenu. Wikimédia France a davantage
> d'expérience concernant la libération et la numérisation de contenus
> et de documents. Il faut également réfléchir aux licences : AGPL me
> semble peu indiquée pour le cadastre, je verrais plutôt double licence
> GFDL + CC-by(-sa).

Je ne suis pas sûr d'être d'accord.

Ce ne sont pas des documents artistiques ou décrivant les idées d'un auteur, 
domaine pour lequel la CC-BY-SA est effectivement adaptée. Ce ne sont pas 
forcément non plus des manuels, pour lesquels la GFDL est adaptée.

Ce sont a priori essentiellement des données, exploitables informatiquement et 
surtout, insérable dans des logiciels. Dans ce cas, une licence de logiciel 
copyleftée me parait préférable, type CeCILL, GPL3 ou AGPL3.



>>  - ordinateur & accès réseau subventionné pour les populations démunies
>>  - accès wifi gratuit dans certains lieux, à certaines heures
> 
> Ces deux points font partie des projets qui, comme tu l'as dit, ne
> concernent pas le libre.

Pour le premier point, je pense qu'un ordinateur sous OS libre a des chances 
de coûter moins cher (matériel moins performant, pas de licence payante pour 
l'OS).

Après, j'avoue que je suis toujours un peu sceptique pour n'axer un discours 
*que* sur le Libre pris dans son acception la plus précise. J'ai quand même le 
sentiment qu'on se retrouve aussi sur d'autres idées très liées au Libre et 
ayant trait, pour dire un gros mot, aux droits de l'Homme dans un monde 
informatisé. Il est vrai qu'en France, on a l'April mais pas vraiment 
l'équivalent de l'EFF, même si la Quadrature du Net pourrait éventuellement 
jouer ce rôle.

Une autre raison est aussi que le Libre est souvent présenté en des termes 
logiciels alors que le problème est plus large, du point de vue de 
l'utilisateur. Dit autrement, un maire -comme beaucoup de citoyens- n'a pas 
forcément l'impression qu'il a un objet informatisé entre les mains (ex : 
vélôtoulouse au niveau de ses interfaces).

Donc c'est vrai que ça ne me choquerait pas si on profitait d'une réunion pour 
discuter de ça aussi.


>>  - aider à organiser les RMLL à Toulouse durant ce mandat
> 
> Ça, ça peut être une excellente idée. Pas envie de les renommer en
> Rencontres Mondiales du Libre, histoire de vraiment élargir le scope ?
> :) Avec une iCommons-party, etc. (je pourrais probablement faire venir
> Heather Ford).

Bonne idée !

++

david







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