[Toulibre] le non-marchand est-il encore possible?

[Yannick Chevallier]

Bonjour,
Si j’ai bien compris ! Tu ne souhaites plus passer par un intermédiaire institutionnel ou associatif qui selon ton avis est une façon malhonnête de récupérer des subventions et de proposer des services toujours au même type de public.
Donc je crois qu’il faut un accès direct aux personnes qui ne nécessite aucune formalité. Dans ce cas pourquoi ne pas tester un « numériquetrucks »comme un foodtrucks. A part une autorisation de stationnement et de branchement électrique je ne pense pas qu’il te faille autre chose ?
Après il faut du matériel numérique, des tables et un camion…
Et je me demande si ce ne serait pas mieux de faire à la fois, à manger et de la sensibilisation au libre en même temps, car l’appel du ventre fonctionne toujours, donc cela devient un « foodtruck numérique » !!!
Tu peux aussi imaginer dans un souci de partage équitable, que des personnes te forment à une type de cuisine, et que de ton côté tu les forment au numérique.
Amicalement 
Yannick Chevallier.


> Le 3 sept. 2025 à 06:54, Philippe Masson via Toulouse-ll <toulouse-ll at toulibre.org> a écrit :
> Le 30/08/2025 à 19:14, Rev'Erb'Oratum a écrit :
>> Bonjour à Tous,
>> Merci Philippe,
>> Là un grand merci pour ton coup de gueule sympathique qui recadre.
>> De mon côté je suis dans le même constat, depuis des décennies en fait, que personne ou peu de personnes désirs échanger et mettre la main à la pâte pour le simple plaisir de communiquer et de vivre une expérience d'humains vivants.
>> En bref je pédale avec mon utopie. Je mets en pièces jointes le projet pour donner une idée, si des fois un œil veut passer par là.
>> Sinon oui sortir du tout commercial; dès que l'on a une compétence, même débutante,on se dépêche d' en faire une activité lucrative, et les plus rusés vendent bien leur(s) truc(s).
>> Et en visitant les lieux "alternatifs"le décalage est bien plus visible, croyant être différents nombreux sont ceux qui ont du mal à se rendre compte qu'ils ne sortent pas vraiment de la matrice bien qu'ils y croient.
>> 
>> Bref je suis toujours partante pour des échanges ( j'ai pas mal de savoir-faire...). Je suis nomade et encore un peu à 70km de Toulouse, après le vent me poussera au mieux...
>> Merci encore et à bons entendeurs.
>> A tout plus.
>> Mieli
>> P/s si cela, le projet, tourne dans vos réseaux c'est super pour sa diffusion. Je vous en serais reconnaissante.
>> 
>> 
>> 
>> Rev'Erb'Oratum
>> Asso-nomade
>> 
>> Co-création
>> sans discrimination sanitaire!
>> https://animap.fr/eintrag/reverboratum-asso-nomade/
> 
> Bonjour,
> 
> 
> Merci pour ta réponse. J'ai des difficultés à apprender le mode "projet" pour y voir aussi un éccueil. 70km c'est loin. Mais si un jour tu passes dans le coin n'hésite pas à me contacter.
> 
> Je n'ai reçu jusqu'ici que deux réactions que le paramétrage par défaut de la liste n'aura pas permis à tous de recevoir. Si jamais d'autres personnes voulaient discuter d'une initiative telle que je l'ai suggérée peut-êtte alors créerai-je une liste de discussion dédiée que je paramètrerai alors avec un reply par défaut vers la liste.
> 
> Mon message original était trop marqué je crois de ressentiment pour le gâchis d'une initiative étant passé complètement à côté de la plaque.
> En réalité mes constats s'alimentent de bilans d'expérience dans d'autres structures et aussi sans doute de l'incapacité acquise du public occidental à appréhender l'avenir autrement qu'en termes réformistes.
> 
> On parle changement et tout de suite on raisonne institution. On est toutes et tous bien dressés à ça.
> 
> Si l'on place la barre tout simplement au niveau individuel, peut-être suffit-il finalement de réfléchir à ce qui resterait éventuellement viable et utile après un effondrement complet de l'impérialisme.
> Il y a un petit bouquin que j'ai emprunté à la Rebooterie (!) pour le lire et qui mérité je crois le détour, même si les intéressés n'ont pas manqué de trouver ses conclusions "éxagérées", ce qu'elle ne sont pas le moins du monde.
> 
> Il s'intitule : "Contre l'alternumérisme" et replace les pratiques dont il soit question dans une perspective décillée si l'on peut dire :
> https://librairie-quilombo.org/contre-l-alternumerisme
> 
> Sur le fond chercher des "tiers- lieux' n'est-il pas l'expression en soi d'un constat de démission face aux autres instances de rencontre et fonctionnement collectif désomais totalement soumises au pouvoir marchand?
> N'y aurait-il pas finalement plus de pertinence à confronter le totalitarisme actuel à lui-même, à lui démentir toute légitimité et à cesser de parler d'utopie quand on n'aspire au fond à rien d'autre qu'à son effondrement et à la vraie reconnaisance et prise en considération par la collectivité de chacune et chacun?
> 
> Peut-être en définitive ces "tiers-lieux" et autres boutiques "alternatives" nous choquent-elles surtout parce qu'elles représentent le degré ultime de l'hypocrisie bourgeoise : construire le nouvel outillage de l'entre-soi, protégé non pas de l'ordre totalitaire mais nourrit par lui et vouant la classe ouvrière à la relégation au rôle de "destinataire" et surtout pas d'associée. C'est fou finalement comment on en soi aujourd'hui à tenir toute perspective d'émancipation véritable pour une forme d'extrémisme, comment la société qu'auront créé l'éducation nationale et les médias de masse aient réduit le pragmatisme à tout un registre d'idées généralistes préconçues toutes confortant et le capitalisme et sa mythologie de démocratie.
> 
> Ce que ton message me renvoit finalement c'est que j'aurais mieux fait de m'abstenir de parler des projet et de plutôt inviter à réfléchir et faire le point collectivement sur l'état des lieux du libre, des inititiatives qui le promeuve et les usages auquel il renvoit.
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> On recausera j'espère.
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> @+
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> Philippe
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> 
> _______________________________________________
> Toulouse-ll mailing list
> Toulouse-ll at toulibre.org
> http://toulibre.org/cgi-bin/mailman/listinfo/toulouse-ll