[Toulibre] Besoin de bénévoles pour le Forum Numérique des Séniors - 24 septembre 2014

[Sébastien Dinot]

Bonjour,

momo a écrit :
> j'ai bien du temps, car à la retraite, mais je ne connais que debian
> et je ne sais pas trop de quoi il retourne de l'aide sur quoi, comment
> ça se passe, en gros??

Ce sont des ateliers d'une heure : un bénévole l'anime (c'est lui qui
parle et déroule l'atelier) et les autres (3 ou 4) circulent dans la
salle pour aider les personnes qui n'ont pas compris une opération ou
rencontrent une difficulté inattendue. Lorsqu'on change d'atelier, les
rôles changent ; un assistant devient animateur et l'animateur devient
assistant.

Pour être assistant, inutile d'être un spécialiste du domaine (par
exemple, être calé avec Gimp quand Manue déroule son atelier sur le
montage photo). Il suffit d'être à l'aise avec un ordinateur et de
pouvoir reproduire sans peine l'opération que vient de faire
l'animateur. In fine, le plus difficile est sans doute de continuer
à suivre l'atelier d'une oreille et d'un oeil tout en aidant une
personne de l'autre.

Cette organisation - relativement lourde, je vous l'accorde - présente
l'avantage énorme de conserver à l'atelier sa fluidité (les plus
percutants gardent le souvenir d'un atelier consistant et sont ravis de
leur déplacement) tout en ne laissant personne au bord de la route (il
y a toujours un bénévole pour vous remettre le pied à l'étrier). Je suis
un inconditionnel de cette formule et cela n'a rien à voir avec le
public de cet événement, j'adopte la même dans les ateliers que j'anime
(donc avec le concours d'autres bénévoles) à Capitole du Libre. Je donne
de temps à autres des formations en entreprise - formations que je suis
le seul à animer - et je vois bien la différence : j'ai beau m'adapter
au niveau moyen de l'auditoire, il y a toujours ceux qui s'ennuient car
ils voudraient avancer alors que j'aide une personne en difficulté et
ceux qui finissent par jeter l'éponge parce que, au bout d'un moment, je
dois quand même avancer et laisser se débrouiller la personne qui perd
pied.

> je sais que c'est pas façile, je dépanne ma mère depuis des années sous
> windaube, car bien sur elle plante, mais bon à 86 ans.

Certes, comme je l'ai écrit dans mon compte-rendu de la précédente
édition, une partie du public est constituée de grands débutants qui,
par définition, partent de loin. Mais une autre partie du public est
à l'aise avec l'outil informatique (elle ne connait par contre rien du
libre). Ces personnes sont alertes et curieuses, elles veulent apprendre
mais ne veulent surtout pas être prises pour des personnes diminuées.

Sébastien

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Sébastien Dinot, sdinot at april.org
April, http://www.april.org/
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