Re: [Toulibre] Matériel et normes

Eric Noulard eric.noulard at gmail.com
Mar 12 Juin 14:44:53 CEST 2007


Le 12/06/07, Henri Vieilleribiere<henri.vieilleribiere at free.fr> a écrit :
> Bonjour,
>
> Thomas Petazzoni a écrit :
>
> > La normalisation est peut-être une partie de la solution mais une autre
> > voie est la diffusion des spécifications des matériels par leurs
> > constructeurs. C'est ce qui manque le plus aujourd'hui pour avoir un
> > support matériel le plus large possible sous GNU/Linux.
>
> J'ai peur que les spécialistes les plus dévoués se lassent de mettre au
> point des drivers.
> Il faut que les états imposent des normes. En 1964 un décret a imposé
> l'usage des unités légales en France, malgré qq grimaces ça a marché.

La comparaison peut paraître bonne mais je pense que dans ce cas
précis elle ne l'est pas.
Je pense qu'une norme peut-être utile et arriver à ses fins (y compris
dans la douleur de l'imposition de force) si l'objet normalisé est "stable".
Concernant les unités de mesures je pense que la stabilité est assez bonne.

En revanche, les périphériques informatiques et autres bus de tout genre:
port série, port parallèle, USB 1,2, EISA, ISA, AGP,
PCI, PCI-32, PCI-64, PCI Express etc...

Leur durée de vie (si on exclut les ports séries et parallèle) sont
relativement court (5-10 ans)  il suffit, par exemple, de regarder la
proportion des
bus supportés par les cartes graphiques actuelles
(par exemple http://www.ldlc.com/cat/140013.html)
il "reste" uniquement de l'AGP xN ou du PCI Express quasiment
plus de PCI 'tout court. Il est assez probable que l'AGP disparaisse d'ici peu.

Je pense que ce genre de durée de vie ne laisse pas assez de temps
pour qu'une norme fasse son effet.

En revanche un processus ouvert à la RFC (http://fr.wikipedia.org/wiki/RFC)
devrait présenter des avantages d'une norme sans (forcément)
avoir son inertie.
Donc je rejoins l'avis de Thomas quant à la publication/ouverture
des specs matérielles.

> Il est vrai que lorsqu'on voit la réaction des autorités aux brevets
> logiciels, c'est pas pour demain.

Et là je suis d'accord (enfin si je comprends bien) les brevets
favorisant la fermeture ils amènent également moins d'interopérabilité
(en tout cas en matière de Logiciel Libre).

-- 
Erk



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